Arrêtez de répandre la culpabilité et la peur !

Je n’ai jamais, vraiment jamais, vu ou entendu qu’un seul être humain ait pu grandir, devenir adulte, c’est à dire s’élever, se responsabiliser, vivre dans la dignité avec la culpabilité gravée dans son cœur et la peur collée au ventre.

Depuis des siècles, nous imaginons des histoires catastrophiques, directement sorties de nos imaginations mentales, qui écrivent des scénarios à propos de toutes sortes de monstres qui ne sont en réalité que la projection de notre animalité.

Que ce soit Frankenstein, King Kong ou Godzilla, Dracula ou l’empereur défiguré et terrifiant de la guerre des étoiles, qui n’ont jamais existé que dans nos imaginations mentales, égotiques et infantiles, il s’agit toujours de la même peur qui prend sa racine dans notre condition animale.

En vérité c’est toujours la part animale en nous qui cherche à travers tous ces scenarii, à se débarrasser d’elle-même, c’est cette condition naturelle de la finitude de notre forme incarnée qui nous effraie le plus.

C’est bien de notre nature animale dont nous avons le plus peur. C’est pour cela que nous la mettons continuellement en scène. C’est bien de notre nature animale dont nous avons honte! La culpabilité est la prolongation psychologique de la peur, sa caisse de résonance, elle l’amplifie et l’enracine dans nos coeurs. Alors cette peur nous la re-inventons et nous la projetons sur tous les écrans de cinéma du monde !

D’une certaine façon nous avons bien raison !

Car notre animalité est bien la condition de notre humanité la plus dangereuse pour nous !

Pour la simple raison qu’elle a toujours été le commencement d’une aventure qui a toujours eu une autre destination.

Notre animalité, contrairement aux animaux, ainsi qu’à toutes les autres formes de la vie sur cette terre, est observée et agitée par un mental.

C’est à dire que toutes les autres formes de vie sur notre terre sont de simples enseignements, qui, si nous savons nous libérer de notre peur, de toute culpabilité, nous aident à voir que nous sommes les invités de toutes les formes de la vie, dont nous sommes seuls à pouvoir découvrir le véritable sens.

Nous avons la capacité de nous libérer de notre frayeur animale et de voir dans nos cœurs, comme dans le miroir de Dieu et de l’Amour, notre véritable nature et connaître enfin que nous sommes la réalité spirituelle des univers connus et inconnus.

Nous avons la capacité de voyager au delà des mondes, au delà de toutes nos imaginations.

Nous n’avons rien à imaginer, nous SOMMES, de toute éternité.

Tous les monstres auxquels nous nous soumettons, toutes nos peurs ne sont que les produits imaginaires de notre identification à notre animalité.

En réalité, nous sommes encore enracinés dans la peur archaïque de l’animal en nous, car nous n’avons pas encore compris que nous sommes des Dieux, et que chaque cellules de notre corps est un souffle de la magnificence de l’Amour.

Voilà le corps originel de notre peur, voilà la véritable source de notre culpabilité ! NE PAS AVOIR ENCORE COMPRIS QUE NOUS NE SOMMES PAS DES CRÉATURES ANIMALES ! Mais des êtres de lumière.

DES ÊTRES SEIGNEUR !

Des êtres MAGNIFIQUES ! Des parcelles lumineuses de Sa Volonté.

CAR DIEU N’EST RIEN D’AUTRE QU’UNE SPLENDIDE MANIFESTATION DE L’AMOUR.

Nous sommes Sa Volonté de la Conscience absolue de Lui.

Tout le reste?

Juste une manifestation animale du corps auquel nous restons attachés, comme nos pensées futiles, qui nous accrochent à l’illusion d’un désir de survie, pas plus évolué que celui d’une poule qui picore les grains de sa subsistance.

Sauf que la poule n’est jamais questionnée par un désir de survie.

Le jour où la prière nous invitera enfin au détachement de notre animalité, le jour où nous verrons dans nos miroirs autres choses qu’un visage, sur nos balances autre chose qu’un corps, dans l’autre la présence d’un miracle, alors, peut être, commencerons nous à vivre chaque instant de notre présence dans ce monde, comme l’aboutissement possible d’un peuple élu pour une terre promise.

La dictature de notre ego n’est rien d’autre que la projection des monstres imaginés par notre mental qui se nourrit à la source de nos peurs. Et cette source n’est autre que notre animalité.

Souvenez vous de cela. Toutes les peurs sont animales, pas humaines.

Nous n’avons jamais été notre corps.

L’incarnation est une INITIATION, qui n’a pas d’autre fonction que nous permettre de retrouver la mémoire, de sortir de l’oubli, d’exercer un jour le pouvoir du VERBE, celui qui s’est fait CHAIR, afin que Dieu, que l’AMOUR, puisse se dire, puisse dire dans le don de la parole qui nous a été confiée: JE SUIS.

Dieu Est.

Rien d’autre.

Aujourd’hui la communauté humaine est endeuillée.

Aujourd’hui la communauté humaine est endeuillée.

Aujourd’hui « ma » communauté est frappée du sceau de la barbarie.

Aujourd’hui « ma » famille paie un lourd tribut à la bêtise incommensurable de ces hommes, qui ont fait de l’ignorance, de la haine et de la bêtise, leur credo. Aujourd’hui pourtant rien de nouveau dans le monde des humains.

Ceux qui rendent gloire à la grandeur spirituelle de leur vraie nature, et ceux qui ont oublié, qui ont renoncé à leur statut d’être humain, qui n’ont finalement plus rien d’humain.

Qui les barbares croient ils tromper ? Les enfants crédules de la peur ? Les égarés victime du mensonge d’un monde qui s’est peu à peu enfoncé dans le chaos. Les tenants du pouvoir politique qui se mirent sans cesse dans le miroir de leur ego ? Les adeptes aveugles noyés dans leur autosatisfaction ? Les hommes de prière qui invoquent Dieu du lever du soleil à son coucher ?

Qui les barbares croient ils punir ? Qui croient ils assassiner ? Qui pensent ils réduire au silence ? Nous les musulmans ? Nous les Chrétiens ? Nous les juifs ? Nous les gnostiques? Nous les Hommes de Paix ? La Foi ? La Conscience ? L’Omniprésence de Dieu ? La puissance infinie de l’Amour ?

C’est le problème avec les barbares… ils ne savent pas que le Vide précède l’apparition de toute matière, que le silence précède la naissance de toute parole, que l’absence est la manifestation de la Mémoire de la Présence, que le non né est la promesse d’une naissance.

Le barbare finalement porte un espoir au Cœur de son abrutissement: son Vide de Conscience, car le Vide de Conscience est un espace qui précède l’avènement possible d’une Conscience…

La barbarie, par contre, n’est rien d’autre que la manifestation d’un Vide qui se fait peur à lui même.

Le Vide de la barbarie, le Vide qui se fait peur à lui même, c’est le néant.

En effet la frontière entre le Vide et le néant est l’absence d’Amour.

Le Vide est amoureux,

Le néant est dépourvu d’amour.

Le néant est la poubelle de tout ce qui n’a pas été raffiné par l’amour.

Le néant est au Vide ce que la barbarie est à la Conscience.

Voilà pourquoi le Vide laissé par nos frères humains assassinés est pour nous aujourd’hui un fabuleux et puissant prétexte à l’Amour.

Voilà pourquoi je suis en cet instant animé d’un inébranlable désir d’aimer, d’une formidable et irrépressible volonté d’être un serviteur de l’Amour et pourquoi chacun de mes frères humains est un prétexte à ce cri d’amour que je porte dans mon Cœur pour chacun d’eux.

Merci. Merci messieurs les barbares ! Merci d’avoir créé un Vide si Grand pour notre volonté d’aimer. Nous allons le remplir ce Vide.

Je vous en fait la promesse.

Que Dieu vous pardonne dans son infinie miséricorde.

Ce doit être infiniment douloureux d’être à ce point là privé de la connaissance de son Amour infini.

Mais c’est ainsi vous avez fait le choix de L’oubli.

L’oubli de Dieu vous a néantisés.

Nous vous laissons à ce néant.

Nous avons un monde à aimer.

ILZAM.

Se séparer c’est s’opposer. Unir ce n’est pas réunir

« Se séparer c’est s’opposer. Unir ce n’est pas réunir », c’est dévoiler que rien n’a jamais été séparé ! »

Tout ce que tu juges est vain. Tout ce par qui tu es jugé est vain. Tes émotions ne sont rien d’autre que des possibilités d’états qui forment un seul et même état. Ce que tu crois ou ce que tu ne crois pas sont les faces de la même croyance. Les guerres sont « les uns contre les autres ». Mais les Hommes ne peuvent être les uns contre les autres que les uns avec les autres.

Un aigle plane, le feuillage frémit sous la caresse de l’alizé, le ciel se couvre de nuage, le soleil brille au delà, au delà est le point dans l’univers de tous les points, le mouton bêle, des hommes en contre bas dans un champ discutent, d’autres se fâchent, d’autres encore parlent d’amour ou prient, une galaxie explose, un lézard grimpe au mur, une femme tombe amoureuse, un groupe de militaire massacre un village, un pêcheur imprudent se noie, un autre attrape un gros poisson, la mer s’agite, deux roses s’ouvrent en même temps, pourtant elles ne se connaissent pas, l’une est plantée dans un jardin au Cambodge, l’autre dans un pot de fleur posé sur un balcon à News York. Un couple fait l’amour un autre se sépare, du moins il le croit, la journée s’endort , la nuit tombe, la journée s’éveille, le soleil pointe à l’horizon, l’horizontale est verticale un homme s’est couché par terre, les atomes de la montagne de granit se fendent d’une faille pour laisser passer la tige d’un arbuste en naissance, un homme vole un autre homme, un homme fait l’aumône à un autre homme, du moins il croit que c’est un autre, je me fâche, tu te fâches, il se fâche, nous nous fâchons, vous vous fâchez, ils se fâchent, tous autant qu’ils sont, je t’aime, tu m’aimes, il m’aime ou il s’aiment, peu importe c’est pareil,  nous aimons, vous aimez etc… le Bing Bang on en parle encore, c’est comme Jésus ou Mahomet, personne n’arrive à les oublier, tout, tout, tout cela EST. Tout cela EST une multitude infinie des manifestations de l’Instant qui fait tout ce qu’Il peut pour se faire remarquer, afin qu’un jour peut être nous voyions enfin qu’Il est là, qu’il n’y a que lui, que la multitude infinie des manifestations de la Vie n’est que l’expression de ce qui EST dans l’instant , rien d’autre ! Toutes les manifestations ne sont que des tâches de couleurs qui forment un arc en ciel, une variation vibrante du Seul et Même Amour. Que tu sois heureux ou malheureux, c’est exactement la même chose puisque en réalité tu es juste le témoin de tous les possibles ! Un témoin, rien d’autre, le regard d’un Cœur recréé à l’infini depuis des millénaires et des millénaires figé dans l’unique instant de l’Amour qui attend depuis toujours, c’est à dire depuis jamais, que le Témoin témoigne de l’infinitude immobile de ce qui EST, de l’infinitude immobile de l’Amour et de DIEU.

En vérité tout ce qui te rend joyeux ou malheureux n’est qu’une parcelle de l’infinité des possibles qui t’invitent à sortir des possibilités pour n’être que ce qui EST.

Si vous voulez que le monde soit …

Si vous voulez que le monde soit un soleil qui se lève sur le sommet d’une montagne enneigée, alors le monde sera le lever du soleil sur le sommet d’une montagne enneigée.

Si vous voulez que le monde soit le chant du vent dans la ramure d’un arbre, alors le monde sera un chant dans la ramure d’un arbre.

Si voulez que le monde soit le chant d’un oiseau le soir au coucher du soleil, alors le monde sera le chant d’un oiseau le soir au coucher du soleil.

Si vous voulez que le monde soit une autoroute, alors le monde sera une autoroute.

Si vous voulez que le monde soit le regard d’une femme, le sourire d’un enfant ou le son de la voix d’un homme qui fredonne, alors le monde sera un regard, un sourire et le son d’une voix.

Si vous voulez que le monde soit un océan d’amour, alors le monde sera un océan d’amour.

Si vous voulez que le monde soit une pomme de terre, alors le monde sera une pomme de terre.

Si vous voulez que le monde soit un champ de bataille alors le monde sera un champ de bataille.

Si vous voulez que le monde soit un univers étoilé, alors le monde sera un univers étoilé.

Mais en réalité le monde n’est rien de tout cela.

Le monde est un instant à aimer…

L’humilité

Il n’y a que le mental fou de l’homme dégénéré par l’orgueil pour juger et condamner votre créature et ne pas voir que vous êtes en tous points magnifiques.

Aussi loin que vous portiez votre regard, même au delà des horizons de l’univers il n’est pas connue une créature plus belle, plus étonnante, capable d’une aventure aussi grande que celle de la Conscience.

Vous êtes tellement parfait qu’il vous a même été donné juste ce qu’il fallait d’imperfection afin que vous puissiez connaître la grâce de l’humilité. Cela n’est pas la moindre des grâces qui nous soit donné, car l’humilité est le dépouillement Divin qui nous a été confié afin que nous connaissions la Grandeur dont nous sommes issus.

Comprenez-vous enfin ce que veut dire « vous avez été créés à Son image ? »

Comment serait il possible de rabaisser une telle Oeuvre ?

Chaque fois que je cède à la culpabilité plutôt que de prendre l’entière responsabilité des actes que je pose et des erreurs que je commets comme étant l’expression de l’apprentissage du chemin de Conscience auquel j’ai été promis,.

Chaque fois que je me rabaisse à l’humiliation

Je dois être conscient que je crache à la face de Dieu et de l’Amour.

La bienveillance

Le manque de bienveillance, le manque de tendresse envers nous mêmes, l’état de désamour dans lequel nous nous abandonnons est un désastre humain qui laisse le champ libre à la dévastation de la culpabilité et de la peur.

Le champ de notre vie ressemble alors à une terre minée où plus rien ne pousse, ni le moindre sourire, ni la plus petite attention aimante.

Les graines de l’Amour y sont desséchées et stériles. Notre cœur se fissure et devient une béance sombre, vide de toute Lumière et plein des hurlements effroyables de l’Etre agonisant étranglé par l’ego.

Ne laissons plus la négligence et le mensonge détruire nos âmes.

Ayons pitié de cette créature, au demeurant magnifique, destinée aux plus hautes révélations de la Conscience qui n’est qu’Amour.

Notre créature humaine est un petit enfant

Notre créature humaine est un petit enfant, dont nous devons prendre soin, que nous devons éduquer.

Elle est un petit enfant identifié à son ego, craintive, percluse de peur, crédule.

Elle est un petit enfant projeté brutalement dans un monde physique incertain, hérissé de dangers, un monde où l’on doit survivre.

Elle est un petit enfant agité par la pression d’un corps émotionnel qui ne s’apaise pratiquement jamais et d’un mental qui fonctionne comme un hyperactif obsessionnel à l’affût de tout ce qui bouge comme de tout ce qui reste immobile. Il s’inquiète de tout et plonge sans cesse la créature apeurée dans une perplexité chronique et un questionnement épuisant.

Notre créature humaine est un petit enfant de « sept jours » qui tent ses bras dans le vide à la quête d’une Présence bienveillante et secourable qui voudra bien l’éduquer et lui montrer qu’en réalité le petit enfant est animé par un Trésor d’Amour dont il est à la fois la création et le gardien.

Notre créature humaine est un petit enfant qui doit se rappeler de la Grandeur dont il est issu et de l’Infinitude à laquelle il appartient.

Alors n’oubliez pas de rappeler au petit enfant que la Présence d’Amour qu’il cherche n’est pas bien loin. Au centre de sa poitrine, au Cœur de son Cœur. Là réside la paix infinie de l’Etre de Miséricorde.

Notre créature humaine est un petit enfant qui porte au fond de lui le secret de l’Amour infini de Dieu et de La Pure Conscience.

Elle est le véhicule de Dieu dans l’univers.

Et nous, nous sommes en réalité un grain de cette Conscience et non notre créature.